Entre la complexité réglementaire, l’internationalisation et le potentiel des solutions de Business Intelligence, les fiscalistes doivent jouer un rôle plus important au sein des instances de direction. Comment ? En soulignant l’impact de la fiscalité sur les résultats financiers au sens large et en utilisant toutes les opportunités pour éclairer les décisions du Top Management.
Selon une enquête de la société d’avocat Taj, les entreprises françaises considèrent le système fiscal irlandais comme le système fiscal idéal en Europe. Surprenant ? Pas forcément. C’est le signe que les dirigeants des meilleures organisations de notre pays estiment payer trop d’impôts tout en devant gérer un système particulièrement complexe et opaque. Et si on faisait de l’environnement fiscal une opportunité ? Aujourd’hui, grâce aux solutions logicielles, les entreprises ont à disposition des outils leur permettant d’intégrer réellement la politique fiscale au coeur de leur politique financière et de leur stratégie globale.
Le principe est simple : les décisions fiscales impactent l’entreprise ! Par conséquent, la politique fiscale doit à la fois soutenir et nourrir la réflexion autour de la stratégie d’entreprise.
Environnements instables en matière de fiscalité
Les dirigeants sont théoriquement capables d’anticiper pour accompagner la croissance de leur organisation dans les conditions les plus avantageuses. Pourtant, la stratégie d’affaires peut parfois sous-estimer la stratégie fiscale (à court ou moyen terme). C’est aujourd’hui un calcul hasardeux au regard de deux dynamiques :
· L’internationalisation de l’activité économique : entre le déploiement plus rapide des business vers de nouveaux pays et l’harmonisation des réglementations européennes, la fiscalité va réserver de bonnes ou mauvaises surprises. Dans tous les cas, cela crée des complexités que les fiscalistes se doivent d’appréhender au service des dirigeants. Dans ce sens, il est urgent de se doter de solutions analytiques pour mieux maîtriser ces évolutions réglementaires et contrôler les risques financiers inhérents aux éventuelles opérations internationales.
· Toutes les opérations financières ayant un impact fiscal : trop souvent, les fiscalistes ne sont pas consultés à l’heure de signer un nouveau contrat-cadre ou de réaliser une opération de fusion/acquisition. Parfois, certains dirigeants vont modifier leur supply chain sans se rendre compte qu’ils exposent l’entreprise à de fortes augmentations d’impôts. Conclusion : les décisions ont été prises et il est trop tard pour revenir en arrière. De fait, il est essentiel que les fiscalistes s’emparent de ces questions majeures et prouvent comment ils peuvent apporter de la valeur avec leur avis d’expert au Top Management.